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jeudi 29 décembre 2011

Charts of the Day: European Demand Deposits; Global Equity Performance

European Demand Deposits



Global Equity Performance




Représentation graphique des principales matières premières


Les erreurs financières magistrales de 2011 vont nous poursuivre en 2012.

Source et remerciements: finance.blog.lemonde


L’année que nous venons de vivre aura compté un nombre impressionnant d’évènements qui nous forcent à regarder derrière nous et à mesurer l’impact que les erreurs magistrales commises en 2011 auront sur notre avenir. Sur le plan financier, elles nous interpellent de manière particulièrement forte en raison de la détérioration de la situation financière mondiale. La crise que nous venons de vivre va se compliquer d’une récession en Europe et d’un ralentissement économique dans l’ensemble du monde, qu’il soit industrialisé ou émergent.
2011 nous aura rappelé ce paradoxe : les politiques ont une capacité de nuisance considérable, même s’ils ont une capacité limitée de résoudre les problèmes économiques.
L’absence d’action des pays de l’Eurozone, et de l’Europe en général, a démontré cette faculté destructrice. Il y a un an, la dette grecque à cinq ans donnait un rendement de 5%, et maintenant, s’il est possible de s’en procurer, elle se situe entre 20 et 30%. C’est maintenant a travers l’entièreté de l’Eurozone, à des degrés divers, que la vague de méfiance des investisseurs a commencé à déferler. Reconstruire une confiance mettra du temps, et coûtera infiniment plus cher que si les responsabilités avaient été prises a temps. Les erreurs financières se paient comptant et trébuchant. L’émission, ces deux derniers jours, de 9 milliards d’euros par l’Italie confirme un taux de l’ordre de 7% alors qu’il était de 4% au début 2011, en baisse de 0,57 %. C’est de ce pays que pourrait venir un véritable tsunami.
Il en est de même de l’impossibilité de prendre les mesures nécessaires à l’économie américaine en raison d’un blocage systématique du Congrès américain de toute solution qui implique une hausse des impôts pour rééquilibrer le budget américain et réduire sa dette publique. A la différence de l’Europe dont les taux d’emprunts sont à la hausse,   le Trésor américain continue a emprunter a des taux records. Ses emprunts à 10 ans sont passes de 3,50%  a moins de 2% en un an, signe d’une confiance accrue des investisseurs internationaux.  Rien de nouveau ne fera évoluer la situation avant l’échéance de l’élection présidentielle de novembre.
Les marchés des capitaux sont de plus en plus interconnectés. Ce qui affecte un grand pays ou une région à une répercussion immédiate sur les pays susceptibles d’être influencés par ces mouvements. Cet effet de contagion est devenu quasi-immédiat. Wall Street réagit aux fluctuations des situations européennes en temps réel.  Tenter de résoudre les problèmes sans prendre en compte cette réalité pousse à gérer les problèmes financiers de manière individualisée. En un an, un problème relativement peu important, -la Grèce- a entrainé un problème systémique mondial.
Les déficits publics s’autoalimentent en raison de l’endettement et des taux d’intérêt de ces emprunts. Dans le déficit des dépenses courantes de 80 milliards que la France annonce, près de 50 milliards proviennent de la charge d’une dette qui a augmentée de 55% en cinq ans et risque d’atteindre 2.000 milliards d’euros a la fin 2012. Ici aussi, les négligences du passe pèseront lourd sur l’avenir.
L’influence de la finance sur l’économie menace la démocratie. Que ce soit le financement des membres du Congrès américain ou le chantage des institutions financières européennes qui a failli provoquer une recapitalisation gouvernementale hâtive, peu d’institutions financières ont l’honnêteté de considérer le bien public de manière prioritaire. Elles continuent à menacer l’équilibre de l’économie : que ce soit la faillite frauduleuse de MF Global, le troisième broker des Etats-Unis ou l’incompréhensible financement a 1% à trois ans des banques européennes pour près de 500 milliards d’euros, les financiers réussissent a faire passer leur intérêt avant celui de la société. Le carrousel qu’elles ont organisé via la Banque Centrale Européenne est devenu évident : les dépôts des banques à la BCE ont atteint le meme niveau que leurs dépôts. 110 des 498 milliards d’euros ont été utilises par les banques italiennes.
Le consommateur est un élément essentiel de l’économie : le pressuriser  sous forme de taux d’intérêt plus ou moins usuraires ou de réduction du financement des particuliers ou des Petites et Moyennes Entreprises se retourne contre ceux-là meme qui utilisent ces moyens pour se renflouer. De surcroit, la tendance à refuser d’étendre les efforts d’austérité nécessaires à toutes le couches de la population et aux grandes entreprises, pourrait provoquer des remous sociaux graves. La hausse de la TVA tue le pouvoir d’achat et avec lui la croissance économique.
En prenant la situation de l’Europe par rapport aux Etats-Unis, on constate en 2011 qu’à une hausse boursière de 5% aux Etats-Unis correspond une baisse de 20% en Europe, un écart de 25%. L’écart est de 40% entre les banques des deux continents, rendant les levées de fonds propres particulièrement pénalisantes pour les banques européennes. Ces situations se prolongeront en 2012, surtout après la baisse des notations de la plupart des banques européennes. 
Si les responsables politiques, sociaux, économiques et financiers ne tirent pas les leçons de 2011, 2012 risque d’être un bain de sang. Nous sommes au seuil d’une crise de société et de la démocratie. C’est devenu une question de survie.

Révélation de François Asselineau sur la face cachée des négociations de la zone euro

Force relative sectorielle par rapport au SP500


Source: Bespoke

lundi 26 décembre 2011

Bull Trap #2 sur les marchés actions ?

Souvenez vous, il y a quelques mois, je vous parlé du magnifique bull trap sur une ETEI formé par le CAC40 (Article du 20 Novembre). A ce moment là, nombreux étaient ce qui étaient positifs sur les marchés. Le CAC40 était à 3350 points.

La situation actuelle est assez proche. En effet la configuration graphique est intéressante (voir graphique ci-dessous), et il est fréquent d'avoir de bonnes performances lors de la dernière semaine de Décembre ainsi que lors du mois de Janvier. Faux signal ou enfin vrai rebond sur les marchés?

Nous restons prudents pour l'instant.  






Je profite de ce post pour vous souhaiter à tous mes meilleurs vœux pour la nouvelle année et de bonnes fêtes en famille.

samedi 24 décembre 2011

Les plus grosses dégringolades du CAC 40

L'indice CAC 40 de la Bourse de Paris a perdu près de 20% cette année. Certaines valeurs ont plus souffert encore, notamment les banques et les constructeurs automobile. D'autres ont bien résisté. Et quelques rares ont fini en l'année en hausse. Le point en images.

 Veolia Environnement: -62% 
Veolia Environnement: -62%: And the winner is... Veolia. Le numéro un mondial des services à l'environnement a vu sa capitalisation boursière chuter de 62% depuis le 1er janvier, soit la plus mauvaise performance du CAC 40. Les investisseurs ont très durement sanctionné l'exposition du groupe d'Antoine Frérot à la conjoncture et son endettement massif: 15 milliards d'euros, soit la moitié de son chiffre d'affaires.
Crédit photo : Reuters/Benoit Tessier


Société Générale: -57,10% 
Société Générale: -57,10%: De toutes les valeurs bancaires, premières victimes de la défiance des marchés cette année, la Société Générale est celle qui a le plus souffert. Car elle est très exposée aux dettes souveraines européennes. Et elle encore trop dépendante des activités marché. Le titre de la banque a perdu plus de 57%, passant de 41 euros au 1er janvier à 17 euros fin décembre. SocGen a publié un bénéfice net en baisse de 30% pour le troisième trimestre. Le groupe va supprimer des centaines d'emplois en France l'an prochain, dans la banque de financement et d'investissement.
Crédit photo : REUTERS/Benoit Tessier

PSA Peugeot Citroën: -56,09% 
PSA Peugeot Citroën: -56,09%: Après les banques, ce sont les constructeurs automobiles qui ont le plus souffert en Bourse en 2011. Car ce sont des valeurs très cycliques, sensibles aux baisses d'activité. Or depuis l'été, l'économie mondiale a fortement ralenti. Le groupe devrait d'ailleurs enregistrer une "perte significative" au second semestre 2011, selon son président Philippe Varin. Ce qui justifie selon lui les 6800 suppressions de postes annoncées pour 2012. Le titre PSA ne vaut plus aujourd'hui que 12 euros, contre 28 en début d'année. Crédit photo : REUTERS/Vincent Kessler
 
Carrefour et le groupe Crédit Agricole sont les deux suivants avec des pertes proche de -50%.
 
Source et remerciements: l'Expansion

Very Bad Blagues - Quand on est expert boursier


Very Bad Blagues - Quand on est expert boursier par Palmashow

vendredi 23 décembre 2011

Portefeuille Labforecast CAC40 - Bilan annuel

Ci-dessous le bilan annuel du portefeuille Labforecast CAC40 avec l'ensemble des positions actuelles ainsi qu'un comparatif de la performance du portefeuille par rapport à différents fonds (Fidelity Europe, Fidelity America, Magellan, Platinium Gestion (O. Delamarche) ainsi qu'au CSFB/ Tremont (Tracker Stratégie Long Short Equity).

La performance du portefeuille CAC40 depuis le mois de septembre est de 9.22% (date de l'accès gratuit à l'ensemble des membres) et de 21.51% depuis le début de l'année. Nous clôturons l'ensemble de nos positions à la date d'aujourd'hui.
La performance  annuelle de Carmignac Investissement est de -8.48%, Carmignac Patrimoine -2.81%, Fidelity Europe -11.7%, Fidelity America -1.87%, CSFB/Tremont LSE -7.2%, Reactor 7 -3.12%, Platinium Gestion -11.02% et Magellan -18.57%. (Représentation graphique ci-dessous)






Tous les propos qui sont tenus sur ce blog ne représentent pas de recommandations de placement en tant que telles. Il s’agit de fournir des idées et d’offrir un espace convivial de discussion.
Ces avis ne représentent pas automatiquement des positions que nous avons dans nos portefeuilles.
Chaque personne est consciente des risques inhérents aux investissements boursiers.

Les propos n’engagent que l’auteur, et ne sauraient en aucun cas constituer une recommandation ou un conseil, mais uniquement une information générale.

Pour toute autre service sur des OPCVM, que ce soit une recommandation sur un fond, sur le choix entre 2 fonds de même catégorie ou une allocation d'actifs, veuillez consulter nos SERVICE PREMIUM

Portefeuille OPCVM - 23/12/2011

La fin d'année approche et nous n'aurons plus la possibilité de suivre de manière journalière les différents OPCVM.
Pour cette raison nous figeons nos performance à la date d'aujourd'hui et continuerons à donner notre avis sur chacun de ses fonds à partir du 01/01/2012. Ci-dessous le bilan depuis le mois de Novembre 2010


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Minute Chartisme - CAC40

Attention nous venons de retoucher une résistance majeure sur le SP500

Souvenez vous il y a quelques jours, nous vous parlions d'une forte probabilité de marché stable voir légèrement en repli du fait de l'approche d'une résistance majeure (Article du 10 Décembre).
Nous sommes de nouveau proche de cette résistance. Nous restons toujours prudent sur les marchés et n'attendons pas de break sur le court terme.

Nicolas Doze - Assurance vie et Livret A piège à con !

Les Français décrochent la palme du pessimisme

Les Français n'ont jamais été aussi pessimistes qu'aujourd'hui

"Selon une étude du réseau Gallup International menée auprès de 51 pays, huit Français sur dix disent s'attendre à une année économiquement difficile."

"Les Français sont plus péssimistes que les Nigérians ou les Irakiens en matière d'anticipations économiques, avec un score de -79, contre une moyenne de -3 au niveau mondial. À l'orée de l'année 2012, huit Français sur dix considèrent en effet «que l'année prochaine sera une année de difficultés économiques», selon un sondage réalisé dans 51 pays par le réseau Gallup International.
Non seulement la France conserve son titre de championne du monde du pessimisme économique, mais les inquiétudes des Français se sont accrues, affichant un niveau en recul de plus de 20 points sur un an, révèle l'enquête. Et ce niveau est le plus faible jamais enregistré en France depuis le début des enquêtes annuelles du réseau Gallup International, en 1978. L'étude affirme ainsi que «les Français n'ont jamais été aussi pessimistes qu'aujourd'hui, même en 1978, après le deuxième choc pétrolier lorsque l'ensemble du système économique avait été remis en question».
L'étude montre en outre que le pessimisme des Français va croissant avec l'âge mais qu'il n'est, en revanche, pas parfaitement corrélé aux niveaux de revenus: la classe moyenne (composée de foyers gagnant entre 1800 euros et 2500 euros nets par mois) se montre en effet la plus morose pour 2012.
Après les Français, les Irlandais puis les Autrichiens et les belges affichent les niveaux de pessimisme les plus élevés parmi les 51 pays étudiés. Selon l'étude, les neuf premières places du classement sont occupées par des pays européens, déprimés par la crise de la dette qui affecte le Vieux Continent. L'étude conclut ainsi que «l'Europe mène en matière de désespoir, suivie par l'Amérique du Nord. Le reste du monde, Afrique en tête, demeure globalement optimiste». Le Nigeria, troisième économie africaine, se montre le pays le plus optimiste du monde, devant le Vietnam et le Ghana.
La France prend régulièrement la tête des classements des peuples les moins optimistes. En août dernier, le baromètre Ipsos The Economic Pulse of the World, qui mesure la perception de la situation économique dans 24 pays, la France figurait en queue de palmarès. Cet été, seulement 3% des Français estimaient que la situation allait s'améliorer dans les six mois à venir, quand 71% des Brésiliens croyaient eux à un renforcement de leur économie dans les six mois suivants. Mais si les Français affirment ne pas croire à une embellie de la situation économique, ils se montrent néanmoins satisfaits de leur situation personnelle. Selon une récente enquête de l'Insee, ils attribuent, en moyenne, une note de 7,3 sur 10 à leur niveau de satisfaction dans la vie."

Source et remerciements: Le Figaro

jeudi 22 décembre 2011

SCANDALE : la France gage l’or de la Banque de France !

Comme jadis les pays dits « sous-développés », qui sont désormais « émergents » et nous rattrapent à toute vitesse, la zone euro se met sous tutelle du FMI (Le Figaro). Incapables de se diriger eux-mêmes, les européens – attention ce n’est pas une blague – versent de l’argent (150 milliards d’euros) au FMI pour qu’il le reprête à des pays européens en difficulté !


Mais au fait, comment fonctionne cette tuyauterie ? Il s’agit de « prêts bilatéraux des pays au FMI » et, c’est magique, « de tels prêts n'impliquent aucun risque en capital pour leurs souscripteurs, car le FMI est, par construction, toujours remboursé sur ses propres crédits ». On aimerait bien savoir comment car le FMI ne peut pas faire tourner la planche à billets. S’il enregistre des pertes, il faut bien que quelqu’un paye. En outre ces prêts sont en réalité des « avances », elles ne figurent donc pas dans le budget des Etats concernés. C’est magique, on vous le dit, de l’argent circule et il n’est décaissé de nulle part, et toute perte est impossible.

Ceci dit, comme le FMI et l’UE n’ont pas encore inventé la pierre philosophale, il y a quand même un « gage » dans cette affaire. Lisons l’article : « ces avances ne présentent aucun caractère budgétaire pour l'État prêteur: il s'agit en réalité d'accords de swap («échanges») à partir des réserves en devises et en or des banques centrales (telle la Banque de France) et le FMI. » Et voilà : l’or de la Banque de France (2435 tonnes) sert, au moins pour partie, de garantie à ce montage !

L’or de la Banque de France, c’est le patrimoine national, comme la Joconde ou la Tour Eiffel. S’en servir de gage pour un tel montage financier est une HONTE et un SCANDALE. Cette opération a été réalisée en catimini, c’est pitoyable. L’or de la Banque de France doit servir de garantie ultime (c’est notre « arme nucléaire » monétaire), nous exigeons que ce gage soit annulé, et comptez sur ce blog pour suivre l’affaire.

Source: Ladettedelafrance

Un ancien de Lehman Brothers aux commandes de l'économie espagnole

Le nouveau premier ministre espagnol Mariano Rajoy au Parlement à Madrid, le 13 décembre 2011.
Le nouveau premier ministre espagnol Mariano Rajoy au Parlement à Madrid, le 13 décembre 2011.REUTERS/ANDREA COMAS

Le conservateur Mariano Rajoy, nouveau chef du gouvernement espagnol, a nommé mercredi 21 décembre Luis de Guindos, ancien président de la banque Lehman Brothers pour l'Espagne et le Portugal, au poste de ministre de l'économie.

Agé de 51 ans, l'ancien secrétaire d'Etat à l'économie (2002-2004) occupera, au sein du nouveau gouvernement de droite, un poste-clé, chargé de mener un programme économique exigeant, mêlant austérité et réformes, afin de redresser un pays menacé de récession et frappé par un chômage record. Principal objectif : rassurer les marchés financiers, toujours sceptiques face à la santé financière de l'Espagne qui ne parvient pas à s'extirper de la crise de la dette.
UN MARCHÉ DU TRAVAIL PLUS SOUPLE
Le nouveau ministre de l'économie a déjà fait part de son point de vue sur la future réforme du secteur bancaire espagnol : "La moitié du système financier a besoin d'une deuxième vague de restructuration", a-t-il dit, plaidant aussi pour la création d'une "bad bank", qui regrouperait les mauvais actifs immobiliers des banques dans une structure gérée par l'Etat.
Quant au marché du travail et au taux de chômage qui s'élève à 21,52% – un record parmi les pays industrialisés –, l'homme qui a mené sa carrière à la fois dans le public et le privé milite pour moins de rigidité. Selon lui, il n'est "pas possible que, quand l'activité chute, les entreprises licencient automatiquement tous les travailleurs temporaires". De même, "il n'est pas possible qu'une entreprise dont les revenus baissent de 50% se voie imposer, par la convention collective du secteur, des hausses de salaires équivalentes à l'inflation plus deux points", a-t-il aussi fait remarquer.

UN GOUVERNEMENT RESSERÉ AUTOUR DE 13 MINISTRES
Bras droit de Mariano Rajoy pendant toute sa campagne, Soraya Saenz de Santamaria, 40 ans, devient, sans surprise, numéro deux et porte-parole du gouvernement. Jorge Fernandez Diaz, 61 ans, qui a été plusieurs fois secrétaire d'Etat dans le gouvernement de José Maria Aznar (1996-2004), a, lui, été nommé ministre de l'intérieur. Ce proche de Mariano Rajoy, connu comme un homme modéré et de dialogue, aura la délicate mission de gérer la fin de l'organisation basque ETA, qui a annoncé le 20 octobre mettre un terme à la lutte armée, après plus de 40 ans de violence.
José Manuel Garcia Margallo, député européen de 67 ans, sera chargé des affaires étrangères. Réputé conciliant, cet homme politique de droite est aussi un collaborateur régulier du quotidien espagnol de centre gauche El Pais.
Le maire de Madrid, Alberto Ruiz-Gallardon, 53 ans, devient ministre de la justice, tandis que Cristobal Montoro, 61 ans, sera ministre du Trésor, poste qu'il avait occupé de 2000 à 2004. L'ensemble du gouvernement, composé de 13 ministres, prêtera serment jeudi matin devant le roi Juan Carlos.

Source: Le Monde

Prévision de Marc Faber pour l'année 2012

mercredi 21 décembre 2011

Les fonds monétaires US ont encore réduit leur exposition à l’Europe

Les fonds monétaires US ont encore réduit leur exposition à l’Europe, principalement aux banques françaises. Ils se tournent davantage vers les actifs assortis de garanties.
 Les dix principaux fonds américains du marché monétaire ont encore réduit leur exposition aux banques européennes, de 4% fin novembre par rapport à fin octobre, confirmant leur forte aversion au risque, avec un fort accent sur la France, a indiqué mercredi l’agence de notation Fitch.

Leurs placements sur le Vieux continent représentent 28,4% du total de leurs actifs, qui s’élèvent à 645 milliards de dollars, contre 35,8% fin octobre et 37,8% fin septembre, selon un communiqué de l’agence.
En terme de pourcentage, il s’agit d’un nouveau plus bas pour les banques européennes, pour lesquelles l’exposition de ces fonds s’élevait à 51,5% du total en mai dernier.
L’exposition aux banques françaises, grandes amatrices de financements en dollars, a particulièrement diminué en novembre. Elle a chuté de 63% sur une base dollar par rapport à fin octobre, contre -19% le mois précédent.
Par rapport à fin mai, l’exposition aux banques hexagonales a fondu de 89% et elle ne représente plus que 2% du total des actifs des fonds monétaires américains, après 5,5% fin octobre et 6,7% fin septembre.
La réduction de l’exposition aux banques françaises “a été en partie compensée par des augmentations d’exposition auprès des banques néerlandaises, suisses, britanniques et des pays nordiques”, précise Fitch.
L’agence relève également qu’une proportion croissante de l’exposition des fonds monétaires américains aux banques européennes est “sécurisée”, les actifs accompagnés de garanties représentant 27% de cette exposition fin novembre contre moins de 10% fin 2009.

La zone euro se met sous tutelle du FMI

Source: Le Figaro

Le Fonds va être renforcé pour pouvoir secourir l'Italie. Il aura la haute main sur les finances publiques en Euroland.


C'est un cadeau intéressé que viennent de faire les 17 ministres des Finances de la zone euro en décidant, lundi soir, d'accroître leurs contributions respectives au FMI. En contrepartie des 150 milliards d'euros qu'ils vont lui consentir, ils espèrent bien que ce dernier sera en mesure de porter secours à leurs États en difficulté, à l'Italie en premier chef. Mais dans cet échange de bons procédés, le FMI va voir son rôle de surveillance notablement renforcé: il sera désormais le seul à gérer les programmes d'assainissement des finances publiques qui pourraient s'avérer nécessaires. Exit la «troïka» - FMI, BCE, Commission européenne - qui a piloté cahin-caha les aides à la Grèce, à l'Irlande et au Portugal.


«Nous saluons le soutien des ministres des Finances de l'UE pour une augmentation substantielle des ressources du FMI et nous travaillons pour renforcer nos responsabilités systémiques de l'ensemble de nos membres», a commenté sobrement un porte-parole à Washington. Pour sa part, Christine Lagarde est convaincue que la mauvaise passe de l'Europe risque de déstabiliser l'ensemble de l'économie mondiale, qui se trouve «à un tournant très dangereux», a-t-elle déclaré mardi du Nigeria. La patronne du Fonds saura-t-elle convaincre ses 187 États actionnaires d'apporter leur obole de façon à déminer la crise systémique qu'elle redoute?


C'est tout l'enjeu des prochaines semaines, dit-on à Washington. Tout en ne voulant pas s'engager pour le moment, le Royaume-Uni est prêt à revoir sa position, «dans le cadre du G20», a souligné mardi Martin Kotthaus, porte-parole du ministère allemand des Finances. En clair, Londres se prononcera en même temps que Pékin et Tokyo. On se souvient que les pays émergents ont refusé, courant novembre, de participer à un fonds spécial en faveur de la zone euro, qui aurait permis de démultiplier les capacités du fonds de secours européen (le FESF). Ce projet est définitivement abandonné, reconnaît-on à Washington.
Seul maître à bord


En revanche, une généralisation «des prêts bilatéraux des pays» au FMI, comme viennent de le décider les 17 États de la zone euro, reste d'actualité. Précisons que de tels prêts n'impliquent aucun risque en capital pour leurs soucripteurs, car le FMI est, par construction, toujours remboursé sur ses propres crédits. En outre, ces avances ne présentent aucun caractère budgétaire pour l'État prêteur: il s'agit en réalité d'accords de swap («échanges») à partir des réserves en devises et en or des banques centrales (telle la Banque de France) et le FMI. Les pays émergents et le Royaume-Uni pourraient d'autant plus lui faire confiance «que seul le FMI a la compétence pour mettre en place des plans de redressement des finances publiques et contrôler ces plans de redressement», comme l'avouait avec candeur lundi Valérie Pécresse, notre ministre du Budget. «Dans le programme actuel de surveillance de l'Italie, le FMI est le seul maître à bord, sans la troika», observe Jean Pisani-Ferry, directeur du think-tank Bruegel à Bruxelles, ce qui offre un gage d'efficacité, note-t-il.


Un changement de gouvernance dans la crise européenne est en train de s'opérer au bénéfice du FMI. Il est de nature à rassurer - un mot clé dans la conjoncture présente - les pays émergents, qui ont eu eux-mêmes à subir ses foudres à la fin des années 1990! Christine Lagarde sera-t-elle de facto la première ministre des Finances de la zone euro?

Nicolas Doze - Les impasses européennes

Les différents cycles de l'investisseur

Ci-dessous une petite liste de graphiques que nombreux d'entre vous connaissent mais qu'il est toujours bon de revoir. La psychologie is everywhere !
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dimanche 18 décembre 2011

La dette de la France est devenue un électron libre


La notation de la France est un épiphénomène derrière lequel diverses évolutions de la santé financière d’un pays se profilent. Le débat des derniers jours sur le baromètre de cette santé que sont les notations élude celui de l’évolution spectaculaire de la dette publique française, particulierement depuis 2007.
L’Institut National de la Statistiques et des Etudes Economiques (INSEE) nous a appris récemment que la contribution de l’État à la dette augmente de 52,6 Md€ au deuxième trimestre 2011. Il s’agit pour l’essentiel de sa dette négociable à long terme (+44,5 Md€).

Source: Le Monde

Nicolas Doze - Rigueur sans croissance = crise sociale

jeudi 15 décembre 2011

Le gouvernement se prépare à la perte du triple A

Le gouvernement français semble désormais préparer les esprits à la perte de la note triple A en multipliant les annonces visant à minimiser l'importance d'une hypothèse présentée hier comme catastrophique.

La perte du triple A "ne serait pas une bonne nouvelle, bien sûr, mais ce ne serait pas non plus un cataclysme", a expliqué Alain Juppé, mercredi 14 décembre, dans un entretien aux Echos. "Les Etats-Unis, qui ont perdu leur triple A, continuent d'emprunter sur les marchés à de bonnes conditions", a poursuivi M. Juppé. Lundi, dans un entretien au Monde, Nicolas Sarkokzy avait tenu un discours similaire assurant que la perte du triple A ne serait "pas insurmontable".

Quelques heures après la publication des propos de M. Juppé, une journaliste de France Inter a assuré, sur son compte Twitter, que la perte du triple A serait annoncée dans la nuit de mercredi à jeudi. L'affirmation a été largement commentée sur le réseau mais n'a pas été démentie.
La semaine dernière, l'agence Standard & Poor's a placé sous surveillance négative les pays de la zone euro et envisage d'abaisser de deux crans le AAA de la France.
Il y a deux mois, les socialistes étaient accusés de promouvoir un programme qui ferait immédiatement perdre son triple A à la France s'il était appliqué. Aujourd'hui, ces derniers critiquent à leur tour l'exécutif qui est coupable, selon eux, d'accepter l'augure d'une dégradation. "Alain Juppé est le ministre des affaires étrangères, c'est donc la voix de la France à l'étranger et en déclarant que la dégradation de la note de la dette souveraine française ne serait pas une 'catastrophe', la France indique donc à l'étranger qu'elle semble accepter cette perspective", a dit Jérôme Cahuzac, président de la commission des finances de l'Assemblée. "Le pouvoir non seulement s'attend à cette dégradation mais l'accepte", a-t-il ajouté.
"Si malheureusement la France est dégradée, ça veut dire que M. Sarkozy sera le président de la République qui aura laissé dégrader la France", a déclaré l'ancien ministre socialiste Laurent Fabius. Donc c'est un bilan cataclysmique : un million de chômeurs en plus, 500 milliards de dettes en plus."